23/09/2012

"Dans mon dos coule le sang"

Je regarde la rue, le quartier vide. Dimanche après-midi, lueur étrange du soleil et pourtant les fenêtres ouvertes. C'est l'automne. Pour ce que ça change.
Le piano est une impasse dès qu'il est larmoyant, comme tous ces joints qui se calcinent aisément avec la vague de l'âme. Les lames de fonds sont émoussées, tant mieux peut-être ; je n'ia jamais su y faire avec les larmes.
Et les pas, dans les rues de ma tête alors que la nuit s'étirera, me tirera une balle dans le pied. Tremblant je laisse les gouttes froides dans mon cou. Et je voudrais que l'on m'explique ce que je ne comprendrai jamais. les sentiments, l'impression d'être une pleureuse, un gosse à nouveau ; un gosse voulant des questions à des réponses qui se posent alors que la bouche s'arrache.  Déflagration et période. J'avance comme un fantôme. 

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