31/07/2012

on lit sur les lignes, l'entre-deux n'est plus satisfaisant.

Il ya ces jours alimentaient aux boucles de tous ces morceaux qui ont fait ma jeunesse où j'ai envie d'abandonner, puis j'abandonne vraiment, momentanément. Et sous les vagues d'émotions, je me suis rendu compte que mes mots se rétrécissent et asséché j'écris quand même par réflexe // je voudrais tout envoyer en l'air et puis tout retombe et cela m'emmerde // cette gravité d'usage, qui satisfait-elle ?
Je repense à un jour où les roues sous mes pieds roulées, transporté comme j'étais par ce sentiment d'être grand, Mais lorsqu'on retourne à l'origine, on se rend compte que l'on a jamais dépassé l'âge de l'innocence.
Parce que je marche quand même, le sol se dérobe, je regarde le plafond, et je sais qu'il faudra faire aujourd'hui, ni faire semblant ni faire avec, il faudra faire. Et ça me met un poids trop lourd dans le thorax. J'aimerais m'épanouir, mais l'été me tue.

26/07/2012

l'incruste.

C'est comme revivre sans cesse la même histoire en sachant qu'elle se finit toujours pareil. C'est du coup infini, et la répétition perpétuelle c'est comme un verre qui se casse sur le sol : ça m'éparpille. Et je tire sur la clope jusqu'à ce que le filtre brûle. Ah non, ça c'est eux. Moi, ça m'emmerde qu'ils aient pris possession du canapé, de la table basse et surtout de la télécommande. Parce que les clips du coup c'est pas les bons et j'attends que le temps passe. J'attends qu'ils partent, je risque d'attendre longtemps. J'ai des vieux relents d'histoires qui me foutent la gerbe, je compte les secondes. C'est l'heure de casser des guitares ou du sucre je sais pas trop, de casser du sucre avec une guitare. Je regarde complètement décalé de la seconde, et je n'aime pas ça. Je monte le son de la télé même si ça m'emmerde, autant bouger la tête.

// Si j'appréhende c'est parce que tu me manques et que je ne me sens pas fort. Je ne me sens pas comme ce jour où tu es venue chez moi et que tu as fait un choix qui était terrible pour toi. Un jour de décembre où je n'aurai rien pu faire d'autre que casser le temps, que casser les verres, me regarder m'éparpiller. Des vieux restes des années précédentes, et l'impression de ne pas avancer. Heureusement, ils m'épargneront secret story ce soir, du moins j'espère. Rien n'avance, rien ne bouge. La déprime est un monde plane, un monde de l'immobilité, malgré les trains, les aller-retour qui ne cessent pas avec un uniforme débile. En attendant ils gueulent et ça m'emmerde. En attendant.

22/07/2012

L'heure des niaiseries.

J'ai la paupière lourde est douloureuse. Juillet presque achevée je monte le son sur la chaîne hifi miniature mais hors de prix de mon père. Morceau de soul qui se la coule douce, je vis comme un borgne et j'évite de m'en plaindre. C'est un jour de repos comme un autre, les pieds nus à regarder l'horizon apaisé après le vent fou d'hier.
Je fume mon unique clope de la journée, pardessus le dentifrice ça donne un goût étrange, le son est trop fort, il masque les battements de mon coeur. Et je n'écris plus, car j'en ai perdu le goût comme toutes ces choses qui ne sont pas la réalité. Qui ne sont pas la consistance terrible de ton corps. Et puisque je t'aime, j'aime ta peau. Et ta peau je la voudrais pour chaque jour. J'ai la sensation de ta main sur ma nuque, et je ne suis qu'un borgne qui ne se trouve pas beau, encore moi avec cet oeil à moitié fermé. Vaporeux et usé, j'attends, en me rendant sourd, que tu viennes te glisser dans le lit à mes côtés. Et je veux ma main dans ta main pour battre la mesure de cette chanson que j'entends au fond de moi.