14/10/2012

Baby's on fire.

Elle me disait "you are the one", maintenant elle me dit rien / complètement défoncé, 3h du matin sortie de l'IPN, avec au bras une armée de braves, de déboutés bien graves, de gens comiques. Transpirant, en attente de grippe ; supplément de galanterie, je me retrouve sans veste a attendre que la vie réapparaisse mais je m'en fous. J'attends que le soleil se lève sur une chaise en formica, cuisine d'une hôte inattendue, le regard fatigué avec R. et L. ; ou dans les rues d'Aix à proposer à des filles qu'on les raccompagne et L. avec son appétit d'ogre instable qui insulte R. parce qu'il est trop vif à remballer toute personne par excédent de gentillesse. Après avoir parlé de cul, d'alcool et de toutes les ampoules que l'on s'est fait en retournant le dancefloor (critiquait les gens qui ne s'étaient pas trainés en boîte), on se retrouve le cul chez R. à réécouter une ultime fois Die Antwoord, en headbangant comme des sales, en marchant dans les mélanges de tabac à rouler et de vinasse sur le sol. On a qu'à sourire, oublier le vent, les vents. Elle me disait "you are the one", maintenant elle dit "Follow the sun" et quand je pose la tête sur l'oreiller c'est 7h30 comme une renaissance, douloureuse mais salutaire. 7h30 c'est comme une soirée qui s'écrête, ne reste plus qu'à profiter de la pluie d'un dimanche d'octobre, et se souvenir très fort de tous ces corps qui bougent qui bougent, tout en étant collés, ne respirant pas. I kinda follow the sun.

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