15/10/2012

Hey guy's we're closed.

Je glisse, je glisse. Puisque les mots ne trouvent pas leur place, que les gens qui se rendent à cette adresse ne peuvent pas forcément lire ce qu'il y a d'écrit. Parce que c'est sans intérêt... Je me casse, pour repartir d'un bon pied, autre part. Avec le sourire, je vais essayer. Si ça intéresse quelqu'un, qu'il me fasse signe. Même si je n'y crois pas. J'aime bien parler au vide.

14/10/2012

Baby's on fire.

Elle me disait "you are the one", maintenant elle me dit rien / complètement défoncé, 3h du matin sortie de l'IPN, avec au bras une armée de braves, de déboutés bien graves, de gens comiques. Transpirant, en attente de grippe ; supplément de galanterie, je me retrouve sans veste a attendre que la vie réapparaisse mais je m'en fous. J'attends que le soleil se lève sur une chaise en formica, cuisine d'une hôte inattendue, le regard fatigué avec R. et L. ; ou dans les rues d'Aix à proposer à des filles qu'on les raccompagne et L. avec son appétit d'ogre instable qui insulte R. parce qu'il est trop vif à remballer toute personne par excédent de gentillesse. Après avoir parlé de cul, d'alcool et de toutes les ampoules que l'on s'est fait en retournant le dancefloor (critiquait les gens qui ne s'étaient pas trainés en boîte), on se retrouve le cul chez R. à réécouter une ultime fois Die Antwoord, en headbangant comme des sales, en marchant dans les mélanges de tabac à rouler et de vinasse sur le sol. On a qu'à sourire, oublier le vent, les vents. Elle me disait "you are the one", maintenant elle dit "Follow the sun" et quand je pose la tête sur l'oreiller c'est 7h30 comme une renaissance, douloureuse mais salutaire. 7h30 c'est comme une soirée qui s'écrête, ne reste plus qu'à profiter de la pluie d'un dimanche d'octobre, et se souvenir très fort de tous ces corps qui bougent qui bougent, tout en étant collés, ne respirant pas. I kinda follow the sun.

10/10/2012

"Il ne faut pas boire de coca-cola dans le St Graal"

Je n'ai pas envie de vivre le jour suivant, pas envie de constater que le temps passe malgré tout. Et je tape des pieds comme un gosse. Je ne veux plus entendre le rire pédant de tous ces gens avec moi encore ; j'ai l'impression qu'ils me poursuivent jusqu'au bout de mes nuits. Et ça me rend triste.

08/10/2012

Et tout ce bordel que je charie les heures d'automne.

Les fils coupés un par un, comme ces nombreuses larmes ravalées d'un geste rageur ; peut-être que je ne suis plus un pantin. Mais pour ce que je marche. J'attends la fin de la chanson, que les gens soient pleins d'envies ; que mon cœur gonfle enfin. Aujourd'hui, on vend la maison de ma grand-mère / c'est l'anniversaire de ma mère. La vie nous fait défaut parfois.

05/10/2012

Comme un aimant.

Cette situation perdure ; perdu. Se regarder dans la glace, ne plus s'aimer, s'énerver sans comprendre, être désolé, mais ne pouvoir sortir toutes ces idées de la tête. Et quand je headbang les soirs ça fait clingcling parce que les boîtes trop fragiles s'entrechoquent à l'intérieur. Reste qu'à revenir à la maison, long voyage, traversée du désert. Avoir peur, laissé les larmes laver les joues suantes. Attendre, tendre mais énervé, tendu. Le papier d'Arménie n'est plus la douceur qui soulage la gorge en feu. Tant pis pour la jeunesse.

25/09/2012

L'histoire d'un garçon

Les blagues de mon frère me font sourire. La musique n'est pas bonne et je trace des lignes perpétuelles, ne veux surtout pas lever le stylo du papier. Sorte de généalogie ; mais bientôt les feuilles des arbres seront mortes. Allez quoi ! Ca sert à rien de toujours dire les mêmes choses.

23/09/2012

"Dans mon dos coule le sang"

Je regarde la rue, le quartier vide. Dimanche après-midi, lueur étrange du soleil et pourtant les fenêtres ouvertes. C'est l'automne. Pour ce que ça change.
Le piano est une impasse dès qu'il est larmoyant, comme tous ces joints qui se calcinent aisément avec la vague de l'âme. Les lames de fonds sont émoussées, tant mieux peut-être ; je n'ia jamais su y faire avec les larmes.
Et les pas, dans les rues de ma tête alors que la nuit s'étirera, me tirera une balle dans le pied. Tremblant je laisse les gouttes froides dans mon cou. Et je voudrais que l'on m'explique ce que je ne comprendrai jamais. les sentiments, l'impression d'être une pleureuse, un gosse à nouveau ; un gosse voulant des questions à des réponses qui se posent alors que la bouche s'arrache.  Déflagration et période. J'avance comme un fantôme.